Être à l’écoute des usagers, une nécessité CVS RU
Être à l’écoute des usagers, une nécessité
Notre système de santé doit s’engager dans une transformation profonde pour répondre aux attentes des usagers.
Lorsqu’on parle de système de santé, il faut inclure non seulement les établissements sanitaires, mais également les établissements pour personnes en situation de handicap et pour personnes âgées. Les tensions dans ces établissements sont fortes : course à l’activité et charges administratives importantes, reconnaissance insuffisante, temps trop courts pour s’occuper des usagers, conditions de travail qui se dégradent auxquels se rajoutent des tensions financières, pénuries de soignants et insuffisances d’équipements médico-sociaux pour faire face au vieillissement de la population et à la prise en charge de certains handicaps.
La CRSA (Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie) du Grand-Est, instance de démocratie en santé au sein de l’ARS, a fait le constat d’un besoin de dialogue avec les représentants des usagers. C’est la conclusion majeure du rapport 2017 de la CRSA Grand Est sur le respect des droits des usagers.
D’où sa décision d’organiser dans les 3 ante-régions, une rencontre des représentants des usagers au sein des Commissions Des Usagers des établissements hospitaliers (CDU) et des Conseils de la Vie Sociale des établissements médico-sociaux (CVS).
L’objectif de ces rencontres est d’établir un bilan du fonctionnement de ces instances qui veillent au respect des droits des personnes, et partager les réflexions et les expériences pour mieux promouvoir et prendre en compte la parole des usagers dans les établissements sanitaires et médico-scoiaux.
Il ne peut y avoir de transformations si l’on ne prend pas en compte la parole des personnes concernées.
A l’issue de ces rencontres, le bilan de ces débats sera publié sur le site internet de l’ARS Grand Est.
Le calendrier de ces rencontres est le suivant (un débat public sur une journée par anté-région) :
- Le jeudi 3 octobre au Domaine de l’Asnée à Nancy
- Le jeudi 28 novembre au Palais des Congrès à Colmar
- Le jeudi 5 décembre au Capitoleen Champagne à Châlons-en-Champagne
Pour en savoir plus cliquez ICI : Rencontre CVS RU.
Pesticides de synthèse pour les particuliers
Information « Pesticides de synthèse pour les particuliers »
A partir du 1er janvier 2019 : – on ne peut plus vous vendre des pesticides de synthèse (exemple, glyphosate).
– vous ne pouvez plus ni en détenir ni en utiliser.
Cette interdiction ne concerne pas les produits de biocontrôle, ceux autorisés pour l’agriculture biologique (AB) et les produits qualifiés à faible risque.
Faites le vide !
Important ! La détention ou l’emploi de ces produits interdits pour les non professionnels est soumis à pénalité.
Si vous avez des stocks, apportez ces produits dangereux aux jardineries qui les acceptent ou à votre déchèterie.
Des solutions alternatives existent.
https://www.jardiner-autrement.fr/categorie/vers-le-zero-pesticide/
Rénovation énergétique GARE AUX ARNAQUES A 1 €
Rénovation énergétique
Gare aux arnaques à 1 €
Isoler ses combles perdus pour 1 € ou remplacer sa chaudière au fioul pour 1 €, c’est inespéré. Pourtant ces offres existent bel et bien, mais les sociétés de démarchage sans scrupules ont flairé le bon filon. Gare aux arnaques, de nombreux ménages en sont victimes.
Les offres d’isolation à 1 € sont financées par les certificats d’économie d’énergie (CEE). Ce dispositif complexe impose aux fournisseurs d’énergie et de carburants de soutenir financièrement les travaux d’économie d’énergie des particuliers. Ils ont un quota de CEE à remplir et chaque opération financée au profit d’un ménage leur permet d’en engranger. Sur le papier ça fonctionne, mais dans la vraie vie il arrive que les travaux d’isolation à 1 € génèrent des certificats sans même avoir été effectués !
Des réseaux démarchent par téléphone pour proposer l’isolation du sous-sol ou des combles perdus pour 1 € et récupèrent ainsi tous les documents nécessaires, notamment l’avis d’imposition du foyer. Ils s’arrangent ensuite pour engranger le montant des certificats correspondant à l’isolation, sans même l’avoir réalisée ou en ayant envoyé un ou deux ouvriers incompétents qui désertent très vite le chantier ! L’arnaque est totale.
Si elle est moins visible, elle existe aussi avec les travaux d’isolation bâclés.
« Mettre 30 cm d’isolant ou même 40 cm en combles perdus, ça semble idéal mais ça isole très mal si l’air passe par endroits, souligne Julien Ducrotois, responsable de pôle à l’Espace Info Énergie de l’Ageden, en Isère. Or ça arrive avec l’isolation à 1 €. La pose d’une membrane pare-vapeur au sol est nécessaire dans certains cas, le traitement de l’étanchéité de la porte ou de la trappe d’accès doit être réalisé systématiquement, mais ces travaux ne sont pas traités en général, ou payés plein tarif. Pourtant, quand il y a des jours de 1 cm autour de la trappe, les déperditions de chaleur sont importantes », poursuit le spécialiste.
S’il y a tant de ratés, c’est que d’une part les offres à 1 € font le minimum, et d’autre part que ce dispositif des certificats d’économie d’énergie est devenu le terrain de jeu favori des réseaux et des sociétés de démarchage malhonnêtes. Leur unique but est de faire de l’argent facile en récupérant un maximum de certificats d’économie d’énergie, la réalisation et la qualité des travaux sont le cadet de leurs soucis.
Quant aux offres de chauffage à 1 €, elles ont été lancées tout récemment et elles sont réservées aux ménages très modestes. Mais les entreprises sans scrupules sont déjà sur le coup. On appelle pour faire signer un dossier d’aides qui repose « sur le service public » et le ménage se retrouve avec un bon de commande à 30 000 € ! Inutile de préciser que la vigilance s’impose
Trois règles de base pour éviter les arnaques
- Ne jamais donner suite à un démarchage téléphonique.
- Exiger un devis détaillé avant les travaux, même si ça ne coûte qu’un seul euro.
- Prendre rendez-vous avec un conseiller de l’Espace Info Énergie local pour être conseillé gratuitement et sans parti pris sur les travaux d’économie d’énergie les plus pertinents pour son logement.
Les distances d’épandage des pesticides à proximité des riverains
L UFC Que Choisir Ardennes à communiqué sa contribution à la consultation organisée par le Gouvernement sur les distances d’épandage des pesticides à proximité des riverains.
La Commission Agriculture et Alimentation Fédérale nous assisté dans la rédaction.
Sommé par le Conseil d’Etat de garantir une protection suffisante de la ressource en eau d’une part, et des riverains d’autre part, le gouvernement a rédigé des projets de décret et d’arrêté, prévoyant des distances de seulement 5 mètres pour les cultures dites basses (céréales, légumes) et de 10 mètres pour les cultures hautes (vignes, arbres fruitiers).
De plus, ces distances pourront respectivement être réduites à 5 et 3 mètres dans le cadre des chartes d’engagement départementales qui vont se négocier entre agriculteurs, élus locaux et riverains !
Ces distances sont à comparer aux distances très supérieures préconisées en 2016 par la Direction générale de l’alimentation (DGAL) dépendant du ministère de l’Agriculture qui fixait les distances sans épandage de pesticides à 5 mètres pour les céréales et les légumes, mais à 20 mètres pour la viticulture, et à 50 mètres pour l’arboriculture.
Si le gouvernement souligne qu’il s’appuie sur les distances préconisées par un récent rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement (Anses), il oublie de dire que l’Agence, de son propre aveu, a travaillé sur des données anciennes.
En effet, L’UFC-Que choisir relève les points problématiques suivants dans les projets de texte soumis à consultation :
Après l’encadrement puis l’interdiction de l’épandage de pesticides dans les espaces publics et chez les particuliers, il est équitable de réfléchir à l’encadrement des pratiques agricoles.
Toutefois la proposition mise à la consultation du public n’est pas garante du résultat espéré.
Pour en savoir plus :
Les distances d’épandage des pesticides à proximité des riverainsEn savoir plus :
CONSULTATION SUR PROJETS DE DÉCRET ET D’ARRÊTÉS DISTANCES DE RETRAIT POUR ÉPANDAGES